C'est l'histoire de deux rêveurs.
Bert Hopwood et Doug Hele, ces noms ne vous disent rien ? Il s'agît de deux ingénieurs qui dans les années 60 travaillaient pour BSA, propriétaire de la marque Triumph. Leur projet s'appelai Trident et il fut refusé par l'usine.
A cette époque on ne parle pas de moto japonaises, et elles ne sont pas légion dans nos contrées européennes, mais Honda va sortir un twin 450cm3 qui va changer la donne.
Devant faire face à la menace japonaise BSA va finalement décider de sortir le projet des deux ingénieurs ambitieux qui avaient continué malgré le non de l'usine à travailler sur leur trident. Le twin 500 se voit greffé un nouveau cylindre pour devenir un tri cylindre de 750cm3 (D'où le 3 de Rocket 3 😉) Pour les plus mécanos d'entre vous, voici les détails : 3 cylindres 4 temps de 741cc, 3 carburateurs Amal, boite 5 vitesses, 58ch à 7250tr/min, transmission par chaîne et lubrification par carter sec.
1968 la sortie des cousines
BSA va décider de sortir une moto pour chacune de ses marques, et va même les différencier techniquement en inclinant les cylindres de 15° de plus sur la BSA et en la dotant d'un cadre à double berceau. La Rocket 3 de chez BSA sera destinée au marché américains tandis que la Triumph Trident T150 sera adaptée aux traditions du marché européen. Mais une année plus tard Norton sort sa Commando et Honda va dégainer sa CB 750, cela marquera la fin de la BSA. La Triumph va s'accrocher, et va même passer au 6 cylindre pour devenir une vrai Rocket.
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